Morceau du moment

mercredi 23 septembre 2009

blog exporté !

Hey mes amis ! A présent, mon blog est là : http://atticgirl.wordpress.com

dimanche 20 septembre 2009

Marjolaine Babysidecar en concert le 27 septembre ! \o/



http://www.myspace.com/marjolainebabysidecar

Le groupe que j'écoute le plus en ce moment...

Apprendre à accepter le "Non"

Ce week-end, j'ai eu la chance de pouvoir assister à une "Lense Party". Le thème était : le portrait. Nous devions être munis d'un objectif 50 mm. (Je remercie Lylynette de m'avoir prêté le sien...). Environ 200 personnes, divisées en 18 groupes. A chaque équipe était attribué un quartier. Le mien : le jardin du Luxembourg. Shooter les visiteurs, à une distance de 70 cm, le nez au milieu sur lequel nous devions faire le point. La soirée continuait dans un loft à Bastille. Au programme : impressions de photos sur de nouvelles imprimantes Epson, alcool, échanger avec plein de personnes intéressantes.

Bilan : une journée riche en apprentissage...

En premier lieu : la focale fixe. Apprendre à cadrer.
Jusqu'à samedi, je visais un objet, un être humain, une intention et zoomais/dézoomais selon l'objet prédéfini.
Une focale libre. Un regard fixe.
Et hier, une focale fixe, un regard « libre ».
J'ai appris à laisser l'objet venir à moi.

Ensuite, cela a confirmé ma pratique de "poser des questions au sujet pour qu'il émette une emotion".

Ca me donne envie de trouver des modèles... Tiens, en écrivant ces mots, une idée de "série" me vient en tête ! A suivre

Et surtout, cela m’a amenée à réfléchir sur mes prises d’initiatives dans le sens large.
Samedi, la paralysie… Merde ! si je ne tentais pas, je ne pouvais pas participer à l’atelier… « - Pourrais-je vous prendre en photo ? – Non » Et là, BING. J’ai compris. Je ne supporte pas qu’on me dise non…
Déjà à l’époque des premiers flirts, je n’aurais jamais osé demander à un garçon de « sortir avec moi ». Trop peur du râteau. Du rejet.
J’ai toujours eu beaucoup de difficultés à demander quelque chose à mon prochain : emprunter quelques euros, demander une cigarette, me faire payer un verre, demander à un conducteur de faire un détour pour me ramener chez moi… Je me sens terriblement gênée dans ces cas là.
Dans le cadre du travail, une timidité absurde à contacter les acteurs concernés au téléphone pour leur poser des questions pendant 20 minutes m’a fortement nui. Une première expérience de prospection offensive dans une société capitaliste dépourvue de scrupules il y a une dizaine d’années m’avait déjà fortement déplu. Un atelier réalisé dans le cadre de ma recherche d’emploi m’a obligée à contacter les sociétés pour savoir si mon profil les intéresserait. Exercice chouette, efficace, mais difficile. Etant donné que je devrais prochainement prospecter des logements auprès de propriétaires privés, je crois que le message est clair.

Accepter l’inconnu, ce que je ne maîtrise pas, tenter au risque de déchanter…
Bref : lâcher prise !

Ci-dessous, les quatre personnes qui ont accepté que je les shoote.


jeudi 17 septembre 2009

Court métrage culte



Ilha das Flores de Jorge Furtado (1989) Brésil

mercredi 16 septembre 2009

Etres humains à énergie positive

A l’heure du, pardon pour le gros mot, « Développement Durable », de nouvelles techniques se mettent en place pour mieux gérer la consommation d’énergie de nos habitations. Un bâtiment à énergie positive produit plus d’énergie qu’il n’en consomme…

Comment devenir un être humain à énergie positive ?

Tout don implique un contre don. Et cela, c’est la réciprocité.
Parfois, on aimerait obliger les gens à recevoir. Pour qu’ils rendent ce qu’on donne. Forcing. Trop d’exigences. On souhaiterait « prendre » et ça ne fonctionne pas comme on le souhaiterait. Attentes. Déceptions. La réciprocité n’est pas. Ca fait mal.
Parfois, on donne, donne, donne. Et on donne tellement que l’on n’est même plus capable d’arriver à apprécier ce que l’on reçoit. C’est problématique…
Quelle est la nature de la réciprocité recherchée ? Que souhaite-t-on recevoir ? Que donner ?
Comment ne plus perdre d’énergie dans nos interactions, relations ?

Au programme.
1. Fermer les portes du bâtiment.
2. Réaliser un état des lieux, un diagnostic de performance énergétique…
3. Effectuer les premiers petits travaux.
4. Réhabiliter en fonction de l’état des lieux.

Et une fois que la solution pour ne plus perdre d’énergie est trouvée, comment en créer ? Prendre soin de soi. Se faire du bien... Reste à savoir comment quand on n'a pas encore le mode d'emploi...

Inventaire

Pour Gustave-Nicolas Fischer, dans la Psychosociologie de l’espace, « La nidification peut être assurée par l’installation, c’est à dire par des formes d’enracinement exprimant l’injection de significations privées ».

Deux années
Deux années dans un deuxième « chez soi » qu’on s’approprie au fur et à mesure. Qu’on apprécie. Pour les bons moments. Toutes ces heures à rire, refaire le monde, (bien) manger, s’ « entertainer », se faire plaisir.

Et puis, dans ce cas, pour le lieu, le quartier aussi…

Et puis, arrive la dernière fois qu’on y vient. Celui où on récupère ses petites affaires déposées au fil des mois. C’est triste, c’est dur, mais c’est la vie.

Un grand sac à dos, un autre grand sac…

Des objets...


1 cahier
1 horloge électronique qui donne l’heure réelle à la seconde près et qui peut l’afficher au plafond
1 chargeur de téléphone USB / Secteur
1 brosse à dents
Tubes pour faire des cigarettes
1 machine pour faire des cigarettes
1 masseur de tête
1 livre de cuisine


Des trucs de filles...


1 brosse à cheveux
1 brosse ronde pour les cheveux aussi
1 crayon Kôhl noir
1 mascara noir
1 palette d’ombres à paupières
1 double pinceau pour appliquer le fard à paupière
Du démaquillant
Autres trucs de filles

Des fringues...

1 veste dont on avait oublié l’existence
1 manteau Népalais dont la fermeture éclair est à refaire
1 sac à main qu’on ne portera jamais
9 hauts
1 pull hideux
Des sous vêtements...

Et quelques traces du partage de nos greniers, si enrichissant...

21 livres (policiers, romans, quelques essais)
1 méthode de guitare

"Tous les changements, même les plus souhaités, ont leur mélancolie" (Anatole France)

mardi 15 septembre 2009

Un tube quebecquois

J'adorais ce titre en 1990 et je l'adore toujours en 2009 !

Lense Party du 19 Septembre : J'y serai !!



Toutes les informations ici.

Photographes, je vous invite à passer. :-)

dimanche 13 septembre 2009

Monsieur Barnett au Théâtre du Nord Ouest



Ce soir, j'ai assisté à l'avant-dernière représentation de "Monsieur Barnett" au Théâtre du Nord Ouest. J'ai adoré ! J'ai été complètement prise dans l'histoire. Vivement émue. Je vous invite, si vous pouvez assister à la dernière, à découvrir cette pièce brillamment interprétée et mise en scène.

Plus d'informations ici : http://www.froggydelight.com/article-6845-Monsieur_Barnett

vendredi 11 septembre 2009

Raoul Petite au Bataclan le 28 novembre !!!

Les meilleurs live du monde ! (en toute subjectivité)
A voir au moins une fois dans sa vie...
Voilà de quoi vous faire une petite idée.

Fils de Teuhpu

C'est le groupe que j'ai le plus vu en concert ces 8 dernières années ! Une énergie incroyable, une ambiance de folie, du bonheur en barre...

Lecture en cours



Ca y est, je m'attaque enfin aux oeuvres de l'équipe de l'Oulipo. Mes premières tentatives m'avaient un peu effrayées. Je trouvais ça un peu difficile d'accès. Mais quelques jolies rencontres faites ces dernières années m'invitent à perséverer.
J'espère accrocher à ce roman. D'après les premières pages, c'est bien parti.

Miriam Lavelle, danseuse des 40's

Désolée pour la mauvaise qualité de l'image mais je n'ai trouvé que ça.
J'ai été voir le filme "The gang's all there" traduit par "Banana Split" en français de Busby Berkeley dans le cadre du Festival de Jazz de la Villette. Je n'ai pas trouvé ce film intéressant si ce n'est quelques scènes très drôles et surtout ce numéro de danse qui m'a laissée bouche bée...

La partie intéressante est entre 3'55'' et 5'15''.


jeudi 10 septembre 2009

Se récréer / Récréer / Créer

Urbaniste de formation, j’ai dû me coller un peu aux théories du massacreur de nos cités (ce n’est que mon point de vue) Le Corbusier pour qui les quatre fonctions fondamentales sont : "habiter, travailler, se récréer, circuler". Ne cherchez pas à discuter la pertinence de ces théories, ça ne m’intéresse pas (sinon, je serais en thèse).

J’habite (un studio en banlieue), je (ne) travaille (pas en ce moment mais bientôt), je circule (à pieds, en bus, en métro et parfois en voiture) et je me récrée (beaucoup).

Se récréer.
Récréer.
Créer.

Se récréer : se délasser, se divertir.
Le divertissement peut être traduit en anglais par entertainment « Shows, films, television, or other performances or activities that entertain people or a performance of this type ». Pour ma part, je préfère le mot entertainment. J’adore l’entertainment !

Récréer
: Produire une impression agréable et vivifiante, réjouir, réconforter.

Créer : Être volontairement à l'origine de quelque chose, la provoquer intentionnellement / Avoir l'idée d'un objet, d'un produit quelconque, en réaliser la confection / Produire, réaliser quelque chose de nouveau

Me récréer : OK
Récréer : à la lecture de la définition, je pense que j’ai ça en moi. OK

Mais… créer
Crée-je ?
J’aimerais bien créer. Produire quelque chose… Mais pourquoi ? Mes photographies sont-elles des créations ? Je ne pense pas. Trop spontanée. Pas assez réfléchie. Paresseuse dans la mise en œuvre. Cet article est-il une création ? Qu’est ce que la création ? Voilà un sujet sur lequel réfléchir.

Mais j’ai une bonne piste pour avancer. Et cela en la personne de mon amie Charlotte. Qui commence à créer. Elle a de bonnes idées. Elle commence à les mettre pratique. Je vous invite à visiter sa galerie de photographies sur Flickr.
Cliquer .
Ma préférence va aux photos "cocon" et "Sirène".



Pour finir, une petite vidéo tirée du film « The band wagoon ».

Citation

"Son regard gris, blessé par le soleil, restait fixé sur la route, mais de sa propre initiative, elle venait de modifier nos relations, et pendant un moment j’ai cru que je l’aimais. Mais je suis quelqu’un qui a besoin de réfléchir longtemps, encombré d’interdits personnels qui freinent mes désirs, et j’en ai conclu qu’il fallait d’abord dénouer ce lien qui m’attachait chez moi."

Francis Scott Fitzerald. Gatsby le Magnifique.

Musique pour planer

(j'ai pas regardé les images)







mercredi 9 septembre 2009

Stéphanisme, substantif masculin

Terme destiné à évoquer le fait de passer du coq à l’âne (discours sans liaison, passant d'un sujet à l'autre) sans préciser qu’on parle d’un âne… ou faire une association d’idées d’un sujet à l’autre sans préciser à son interlocuteur qu’on parlait d’autre chose…

«- Ha oui, je suis d’accord, ce réalisateur est formidaaaable (silence) Mais il était vraiment trop mauvais dans ce film…
- Mais de quoi du parles ?
- Ben de ce film là…
-Je comprends pas ce que tu dis
-Mais si tu sais bien, on l’a vu en DVD y a quelques semaines…
-Mais du quoi tu parles ???
-Du film là avec machin truc dedans !
-Quel rapport avec le réalisateur ?
-Mais je parlais de l’acteur là !
-Haaaa, ok, tu as fait un stéphanisme… »


Étymologie et Histoire. Début 21e s (créé par Antoine R, saltimbanque). Dér., au moyen du suffixe -isme, du nom de Stéphanie, rédactrice de ce blog (1980- ? ), qui inspira ce néologisme

De la bonne musique française comme j'aime !!!



J'ai la chance de découvrir Nino Ferrer à la Fête de la musique 2008 au parc de la Villette.
L'orchestre de la Boule Noire, dirigé par le ô genialissime Fred Pallem, compositeur-arrangeur a présenté un tribute à Nino Ferrer dont je connaissais que les 3, 4 tubes. J'ignorais que c'était un des grands du Rock Progressif français. Je soupire d'aise à l'idée de tous les albums que je ne connais pas encore.
En voilà un extrait...

Nougaro









Les chansons de Monsieur Nougaro m'émeuvent à chaque fois... :-)

Le snooze et moi

Toute personne qui m'est proche a obligatoirement dû écouter l'histoire d'un des fondements de mon quotidien : le snooze...

Tout a commencé en 1998. Par un beau matin, j'ai appuyé 3 fois sur la touche du radio-réveil nommée "snooze" pour prolonger le doux plaisir d'être dans mon lit. Parfaitement réveillée et de bonne humeur, je me dis que j'aimerais conter à mes camarades ce merveilleux supplément de 27 minutes de sommeil.

Et là, BONG ! Je me suis dit que non, je ne pouvais pas raconter ça, c'était trop inintéressant pour être pertinent. Et, en un instant, j'ai réalisé qu'il existait une infinité de petits moments du quotidien que nous n'évoquiions jamais.

J'ai alors décidé de nommer ces moments "Snooze".

Il existe les good snooze, les bad snooze.

Exemples !
J’adore, lors des premiers moments de chaleur et de soleil sur Paris, ralentir le rythme de la marche pour sentir le soleil me caresser le visage entre deux espaces ombrés (ombre souvent due à la présence des hauts immeubles haussmanniens).
J’aime toucher le propre de mes cheveux encore mouillés et fraichement shampooinés.
J’adore mettre mon t-shirt blanc pour dormir.
J’aime danser, un peu ivre, sur la dernière ligne droite du chemin qui me ramène chez moi sur le son de mon lecteur MP3.
J’adore entendre deux fois en très peu de temps un mot que j’ai l’impression de n’avoir jamais entendu.

Je n’aime pas arriver en avance à un rendez-vous alors que je savais que la personne que j’attends allait être en retard.
Je déteste quand quelqu’un a mis trop de parfum et s’assied à mes côtés dans le métro.
Je ne supporte pas que ma place de TGV soit occupée car je n’ose pas dire à la personne concernée qu’elle est en tort.



Ainsi, je mets un peu de poésie dans les banalités du quotidien. Et ça fait du bien.


Hier, deux de mes amis se sont rencontrés. Lui racontait qu'il adorait prendre la navette sur le Bassin de la Villette entre les deux salles de cinéma MK2. Elle lui a dit "Ho c'est un good snooze". Il a compris le message. Je me suis sentie, à cet instant précis, très heureuse de la complicité qui me lie à ces deux êtres que j’adore et qui je l’espère, s’apprécieront aussi.

mardi 8 septembre 2009

Neil Gaiman



J'ai eu la grande chance de pouvoir rencontrer un de mes auteurs favoris en vrai : Neil Gaiman. J'ai pu le remercier pour toutes les heures que j'ai passé à rêver grâce à lui. Le tout avec des étoiles dans les yeux !

Pour ceux qui ça tente je conseille d'abord : De bons présages, co-écrit avec le génial Terry Pratchett. C'est le premier livre SF / Fantasy que j'ai lu. Depuis j'adhère, j'adore la Fantasy et goûte un peu de Science Fiction pure de temps en temps...

lundi 7 septembre 2009

Japser Fforde, la suite



J'ai la chance d'avoir à côté de chez moi une médiathèque très riche en films, cd, et livres.
J'ai donc pu trouver la suite des aventures de notre héroïne, Thursday Next dans ce policier fantastique très original... J'ai bientôt terminé le volume 2. Mais je patienterai pour lire le volume 3 pour ne pas me lasser.

Surnatural Orchestra en Concert

Surnatural Orchestra en concert le mardi 8 et Mercredi 9 à 20h30 au Studio de l'Ermitage
Tarif : 10€ Tarif réduit : 8€

Gaspard Lanuit

Mon groupe Pop Rock Français préféré du moment





http://www.myspace.com/gaspardlanuit

Wildmimi Antigroove Syndicate




http://www.myspace.com/wildmimisaxo

Surnatural Orchestra



http://www.myspace.com/surnaturalorchestra

Rigolus



http://www.myspace.com/rigolus

To be bizarre or not to be

J'ai su que j'étais "différente" à 14 ans.
Je peux encore le lire dans les petits mots qu'on s'écrivait au collège entre copines du genre "Tu es bizarre mais je t'aime bien".
Au lycée, je l'ai fortement subi. Je ne comprenais pas. Mais au moins je n'inspirais pas de l'indifférence...
A Paris, à 18 ans, j'ai rencontré plein d'autres personnes étranges. J'étais comme un poisson dans l'eau...
A 23 ans, j'ai appris à être fière de mon côté freaks. Ca fait partie de mon charme...
J'ai un peu plus de mal à le vivre dans le monde du travail. Comment faire pour le cacher ?
Récemment, on m'a dit que tant que je faisais bien mon travail, je pouvais être ce que je voulais. Je pense que c'est juste. Reste à savoir bien bosser !

Histoire vraie

Conversation entre un médecin et une patiente

"Lui : Pourquoi avez-vous consulté initialement ?
Elle : J'ai mal pendant les rapports...
Lui : Avez-vous saigné la première fois ?
Elle : Non
Lui : Et bien, vous avez encore votre hymen, il est encore là... C'est pour ça que vous avez mal.
Elle : Pardon ???? Vous voulez dire qu'à 25 ans, je suis techniquement vierge ???
Lui : Oui, Mademoiselle"

Fin mot de l'histoire : la mère de la patiente a eu son hymen jusqu'à son premier accouchement... Ha la génétique...

Lindy Hop

dimanche 6 septembre 2009

Tap dancing





Ca c'est de la claquette de ouf !


Une jolie chanson...

Le livre de chevet du moment



Depuis quelques mois dans ma bibliothèque, je picore enfin cet agréable essai...

Le Sacre du Tympan



Et dire que j'y étais... Vivement le prochain concert du Sacre du Tympan !!!

samedi 5 septembre 2009

Une vidéo qui me parle

Pourquoi le Grenier

Lors de mes études, j'ai eu l'opportunité d'appréhender une des idées de Bachelard :

"La cave et le grenier, comme, dans la maison contemporaine, le sous-sol et les combles, sont expressifs d’une tension entre le pôle du creux, du sombre, de l’humide et du profond et celui de l’aérien, du clair et du sec. (...) Suivant en cela la théorie de C.-G. Jung, Bachelard se sert de la double image de la cave et du grenier pour voir dans le grenier la métaphore de la conscience dont les hauteurs claires sont celles des projets intellectualisés. Par opposition, la cave est la métaphore de l’inconscient, le territoire des explorations difficiles et terrifiantes, l’endroit profond vers lequel le sujet ne peut que descendre toujours un bougeoir à la main. Dans cette perspective, la cave est l’être obscur de la maison alors que le grenier en est l’être affirmé et dynamique." Perla Serfaty -Garzon, "La Cave et le Grenier" in Dictionnaire de l'habitat et du logement, Éditions Armand Colin, 2003, pp.58-59

Cette citation résume l'idée présentée en cours. Avec le temps, je me suis appropriée ce concept et le simplifiant : la cave, ce sont les secrets, le grenier ce sont les rêveries, les projets intellectualisés et tout ce qui relève de l'art. Le rez de chaussée, c'est ce qui reste.

Et ce concept allait entraîner nombre d'interrogations sur mon univers. En premier lieu, avais-je un grenier ? Après avoir réalisé que c'était bien le cas, je me suis demandée comment il s'était rempli. J'ai constaté que j'avais largement pioché dans l'univers de mes petits amis. A partir de ce moment, j'ai décidé de le remplir par moi-même ! Ce dont je suis plutôt fière car je réussis plutôt bien.






L'affaire Jane Eyre ou ma découverte de Jasper Fforde


Je viens de découvrir pour mon plus grand bonheur un nouvel auteur : Jasper Fforde. Un régal !

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